Page membre
-
André Quétard
Dans son atelier à Orléans
Ma Peinture me permet tous les voyages, elle se construit malgré moi, une lutte perpétuelle entre le conscient et l'inconscient, l'imagination libérée. Peindre est un besoin constant, cela fait partie de ma vie. Lorsque je commence une toile, je ne sais pas ce qui va se passer ; simplement le besoin de peindre. Puis dans la solitude de l'atelier, je rentre dans la toile, et je m'y donne tout entier. L'œuvre se construit, la toile prend vie : avec la matière, avec la couleur, avec ma sensibilité, avec tout ce que j'ai appris ou vu depuis que j'ai commencé à peindre.
-
André Vidgrain +
André Vidgrain n'est plus. Ce petit homme discret s'est éteint en octobre 2012 à l'hôpital de Montoire.
Normand d'origine, André Vidgrain a fait ses études aux Beaux-arts de Paris dont il est sorti diplômé. Lauréat de l'Institut pour un projet de cage à oiseau, André Vidgrain était fou de musique, de littérature, de poésie et de peinture bien sûr.
"André Vidgrain est l'homme de la diversité. Amoureux de la musique, il sait jeter sur la toile en une folle envolée, la kirielle des notes d'une symphonie classique ou l'équipée sauvage de quelques amateurs croisés au coin d'une rue, dont les silhouettes déguingandées peuplent son tableau de personnages fantômatiques.
Il jette sur les femmes un regard tendre et protecteur : témoin, une merveilleusesanguine intitulée "Nadia", jeune filel d'apparence trompeusement sage. Ce sont également des nus aux formes rebondies ou harmonieuses, bref, un feu d'artifice de formes."
-
Armelle Flahault
"Armelle FLAHAULT excelle à trouver l'angle mettant en lumière un aspect étrange , ravissant ou inquiétant de la nature ou du monde technique . Ses photographies sont toujours inattendues . Très vivantes , elles nous apprennent à regarder ce monde que nous croyons connaître et qu'elle nous fait découvrir .
Le monde recèle tous les aspects les plus variés de l'art , il suffit de regarder , de bien regarder devrais-je dire pour y trouver matière à l'abstraction , au portrait , au reportage...
C'est cette variété infinie que nous découvrons à travers le travail d'Armelle FLAHAULT, travail qui semble d'un abord très simple et qui se révèle riche en enseignements sur le monde comme sur nous mêmes ."
-
Bernard Mosettig
Confidences
La photo m’a accompagné depuis le début de l’adolescence. Avec une boite de biscuit « Brun », l’optique d’un Kodak à soufflet et une colonne de ferraille fauchée sur un chantier. A l’époque, on achetait en droguerie les produits nécessaires à l’élaboration des bains. Et puis, il a fallu vivre les images plutôt que de les faire. Beaucoup plus tard, l’argentique a laissé la place au numérique. Bouderie… normal ! L’impression qu’il n’y avait plus la noblesse ni le mérite de l’artisan.
Pour découvrir un jour que la photographie opérait une mutation. La facilité apparente de l’automatisme des appareils et de la production d’images imposa plus de recherche, d’exigence et de motivation à dire quelque chose en les faisant. Une nouvelle magie était à portée de regard et d’invention. Une évolution comparable à ce qu’avait été celle de la peinture cent ans plus tôt, en somme…
Si la photographie est une illusion de la réalité, elle doit suggérer la métaphore qui éveille notre réalité intérieure. Les gens, les objets, les moments et les lieux ne continuent à exister que si on les photographie. Et la photo devient à son tour objet. Mais pas un objet inanimé. Quelle violence dans une photographie qu’on déchire !
Moi, je photographie ce que je voudrais pouvoir peindre et mettre en mots. Et souvent, je ne le fais que parce que j’en ai envie ; un peu comme quand on va au cinéma sans savoir quel film, qu’on espère bon, on va découvrir. J’ai toujours aimé raconter ou écrire des histoires. Avec la photographie, j’ai retrouvé ce plaisir et je ne cherche, pour l’heure, que la trace de l’humain sur les objets. Plus tard je me consacrerai aux traces du vécu sur les humains. Il faut pour cela être un peu écrivain avec pour stylo la lumière et quelques millions de bits. Après avoir posé l’appareil, on attrape le clavier de la machine informatique et on continue l’élaboration de l’image, la transformation du moment figé désormais porteur du passé, d’un présent et du ressenti qui l’accompagne.
C’est ce que je vous invite à faire en ma compagnie…
Bernard Mosettig
-
Bruno Salaün +
"Je travaille à l' acrylique, pastel à l' huile sur tous supports.
Le pinceau me guide, la couleur s' impose, vigoureuse en aplat ou au trait.
De tache en tache apparaissent des formes, trait après trait, des éléments s' installent, reconnaissables: poissons, masques, personnages, bouteilles...
Objets flottants dans l' espace, en déséquilibre permanent, chaque élément cherche sa place, la trouve, s' y installe définitivement, coexistant dans un univers coloré.
La peinture s' est invitée chez moi et je l' ai accueillie avec gourmandise.
Je peins avec enthousiasme, c' est un besoin permanent pour mon équilibre personnel.
Je travaille à mon rythme, sans filet, à l' humeur du jour.
Je me suis construit un univers coloré rempli de personnages filiformes, pantins rêveurs qui imposent leur présence et naviguent dans un univers à la recherche du bonheur de vivre."
Bruno Salaun -
Daniel Broutchoux
Apparaitre / disparaître, c’est le jeu dans lequel Daniel Broutchoux développe sa peinture. Les superpositions et les transparences de cet agrégé d’art plastique, rythment l’espace, le composent, le structurent. Il faut faire continuellement des choix, faire revenir ce qui a disparu, en occulter d’autres, jusqu’à ce que tout soit en place
-
Dominique Denichère
Dominique Denichère est né à Blois en 1945. Dés l'âge de 13 ans, d'instinct, il sculpte et peint avec les vieux outils de son père. Son imaginaire précoce le conduira rapidement vers l'écriture; il adhérera ainsi au mouvement "Arts et poésie" de 1963 à 1969.
Elève peu discipliné, en quête de liberté, il abandonnera ses études techniques pour une courte formation "conception publicitaire" et , pendant 40 ans, il progressera dans la communication industrielle.
Egalement peintre symboliste durant toute cette période, il n'a jamais renié ses idées libertaires et ses messages peints ou dessinés lui ont valu de se voir décerner plusieurs grands prix, une émission de TV, et participerà de trés nombreuses expositions.
En 1999, il est frappé d'une surdité dégénérative qui met en péril son avenir publicitaire et le contraint à quitter prématurément la vie professionnelle.
C'est à cette époque qu'est réapparu "le sculpteur" qui sommeillait en lui, et sous l'influence de son épouse, de ses amis, il va passer ses journées à tailler, sculpter et créer de toutes pièces.
-
Edith Lanquetin
Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j'ai toujours aimé dessiner. Était-ce, enfant, la porte de la liberté pour quitter quelques instants l'univers masculin composé par mes trois frères ? Je me souviens encore de mes boîtes de gouaches et de crayons de couleurs lorsque je dessinais animaux et paysages. J'aimais arranger les couleurs des tubes et des crayons entre elles.
D'unepersonnalité ouverte et curieuse, j'aime apprendre, créer, travailler de mes dix doigts.(mosaïque, vannerie, travaux d’aiguilles, tapisserie de siège, décors et accessoires de théâtre, encadrement d'art, jardin, bricolage, patines ..)
Ma formation de peintre s'est faite au fil des années en fréquentant diversateliers dont celui d'Arys Duboc à Orléans et également en visitant les musées et les expositions en France et en Europe.J'ai appris et pratiqué toutes les techniques du classique aux modernes enutilisant différents supports et formats (étude et copie des maîtres)
Tout d'abord de styleclassique, j’ai évolué vers l'abstrait que j’alterne avec lefiguratif. J'aime aussi la recherche de matière, les collages pour enrichir les fonds. Ma palette se tourne le plus souvent vers les bleus et gris.
L’architecture, le portrait, les paysages m’intéressent. Je travaille tous les formats mais préfère lesgrands. Je suis très inspirée par la lumière particulière de la Loire avec cescieux incomparables depuis que je vis dans larégion.En général, je travaille un thème et donc réalise une série en utilisant la technique qui me semble la plusappropriée. Je travaille le plus souvent à l’huile.
Je définirai mon travaild’éclectiquetoujours en recherche de nouvellesmatières, de nouvelles formes d'expression, de nouveaux thèmes…
Née en 1960, j'ai eu une scolarité facile qui m'a orientée vers un baccalauréat scientifique obtenu en 1978. A l'époque j'hésitais entre une formation artistique qui m'attirait par goût et la voie scientifique. La raison et sans doute la pression sociale l'ont emporté.
En 1990, j'emménage à Olivet (Loiret) où je m'occupe de mes enfants et m'investis dans le milieu associatif. Je dessine à la grange de l'Orbellière pendant un an avant de découvrir Arys Archimbaud (Duboc) à Orléans. C'est dans son atelier que j'apprends véritablement le métier. J'y travaille le fusain, la sanguine, le pastel, l'huile et l'aquarelle, la peinture traditionnelle et les techniques modernes. Je suis restée 16 ans dans cet atelier très propice à la création, à la recherche dans les techniques, au développement de la créativité mais avec toujours une grande exigence dans le dessin et toujours la référence aux anciens et modernes.
2009 : Première exposition personnelle à la vieille halle de Bracieux intitulée "Confluences".
2018-2020 : Projet « D’un Homme à L’Autre ». Création du collectif d’artistes et partenariat avec le Secours Catholique de Blois. Commissaire de l’ Exposition d’une galerie de portraits représentant 15 personnes (soit une centaine d’œuvres) aux RV de L’histoire 2018 dans la cathédrale de Blois, lors de la promenade artistique de Molineuf 2019, à la journée de la pauvreté dans la Maison diocésaine et au Conseil Départemental en Janvier 2020.J'expose en collectif depuis 30 ans et très régulièrement seule et avec plaisir en duo depuis 12 ans :
- dans ma région Centre Val de Loire : Blois et ses environs: Saint-Gervais-la-forêt, Vineuil, Cheverny, Beauregard, Mont-près-Chambord, Bracieux, Dhuizon, Selles-sur-Cher, Romorantin, Chouzy-sur-Cisse, Onzain, Chambon-sur-Cisse, Chaumont-sur-Loire, Amboise, Rochecorbon, Montrésor, Montrichard, La Ville-aux-dames, Orléans,Olivet,Saint-Jean-le-blanc, St-Cyr-en-val, Saint-Pryvé-Saint-Mesmin, Beaugency, Fréteval, Vendôme, Issoudun.
- à Paris (Gmac Paris-Bastille, Méditation lumière église de la Madeleine, Galerie Art mondial Vanves)
- en France (Toulouse, Pontarlier, Malbuisson, Issoudun...)
- et à l’étranger : Rostov(Russie), Lecce (Italie)Collection privée: Amsterdam, Cordovado (Italie), New-York
-
Etienne Magen
« La plus belle définition de la sculpture que je connaisse est celle de Gilioli: "la sculpture c'est un fruit sur un arbre que la sève pousse de l'intérieur, et il éclate dans la lumière". Quand je l'ai découverte, il y a près de trente ans, je me suis rendu compte que cette définition était toute proche de ma façon de travailler. Sculpteur de terre, quelles que soient les argiles que j'emploie, l'évolution reste toujours la même. Au départ, une idée, un bout de dessin, un caillou, très peu de chose, une racine, puis cela pousse, monte, grandit avec cette vision que j'ai en moi de la croissance, de la force contenue du bulbe et du bourgeon, latente, puissante, discrète, inéluctable, et, quand le temps est venu, ça s'épanouit comme l'éclosion d'un oeuf dans la lumière. Et cette lumière indissociable, joue avec les ombres selon les heures, le temps, et ça n'en finit pas.
Ma recherche actuelle est toujours orientée vers la cavité, le creux... Faire des pièces dans lesquelles on peut entrer, se nicher, se blottir... Mon travail commence par une recherche en petit format, que j'agrandis par la suite si la pièce semble pouvoir le supporter. Mes architectures de terre sont influencées par le monde végétal et minéral, et par l'incomparable organisation du corps humain, avec sa force, sa douceur, sa sensualité. Depuis vingt ans mes sculptures de grès sont cuites dans un four à bois de 3m cube, à 1280 ou 1300 degrés. Un second four de 7m cube, qui fonctionne également au bois, me permet d'augmenter la taille de mes pièces monobloc monumentales, Mon atelier n'a pas d'équipement sophistiqué. Je ne tourne pas, et jusqu'ici je prépare mes pâtes fortement chamottées, à la main. » -
Françoise Icart
Elle a tout d'abord fait ses premières armes en présentant ses toiles dans les grands salons de la capitale : Salon d'Automne, Jeune peinture, Le Bourget,studio de TF1 (Bleeker street at TV studio, Le toit de la Défense, etc...
Elle a ajouté la photographie à ses autres pratiques plastiques, notamment pour la Triennale de Paris.
L'oeuvre photographique cherche une expression plastique abstraite issue des objets, des rues, des trottoirs, de la nature, du quotidien dans son ensemble. -
Gabriel Richard
Parallèlement à la sculpture, Gabriel RICHARD pratique aussi la gravure au burin et la peinture à l'huile.
Ses créations, faites de symboles à partir de thèmes existentiels, jalonnent son parcours créatif depuis 1974 où gravures, toiles, sculptures et maquettes d'architectures imaginaires s'interpénètrent. Un sentiment d'harmonie émane de ses oeuvres. Gabriel organise à la demande une conférence sur le thème de l'"âme des villes".
Gabriel RICHARD réalise également des structures métalliques décoratives pour végétaux en 3 dimensions, de formes animalières le plus souvent;
Installé dans son village natal à Cellé (41) ses travaux sont visibles à son atelier où l'on peut également apprendre modelage, sculpture, dessin, peinture. Visite sur R.D.V. -
Gérard Guéguen
Le dessin et la peinture m’accompagnent depuis ma plus tendre enfance. Mes aptitudes s’affirment très tôt et la proximité de l’école des Beaux-Arts de Saint-Brieuc (j’habite en face) fera le reste. L’enseignement reçu y est des plus classiques, et l’initiation à l’ensemble des disciplines fait partie des acquis qui se révèleront les meilleurs alliés au plaisir pris tout au long des ces années.
Basé sur l’observation plus que sur la réflexion, mon travail restitue, avec un réalisme personnalisé, une figuration modernisée des « choses de la vie ». Une composition solide, un dessin précis, et une palette de couleurs des plus chaudes viennent magnifier les thèmes abordés et valorisent l’objet de mon attention.
-
Jacques El Khaddar +
Vocation d'artiste dès son plus jeune âge : « j'ai réalisé mon premier dessin à six ans, puis mes premières toiles un peu plus tard ». Il ne s'est jamais arrêté, tout support lui est bon : bois, papier, carton, vieux draps...
Autodidacte, comme il aime à se définir, il a suivi les cours des Beaux Arts de Paris, en cours du soir, « J'ai également eu la chance d'avoir comme professeur Jean TOURET, dans les années quarante ».
Peintre figuratif, il est le transcripteur d'émotions fugitives à travers un visage, la vision poétique d'un paysage un instant entrevu. Des moments de bonheur purs que nous avons tous connus un jour et que nous nous empressons d'oublier pris que nous sommes par le temps qui file...
Au château de Blois, au château de Beauregard, expositions d'Art Religieux, sa spécialité (oeuvres religieuses qui invitent à méditer sur les mystères de la foi, l'artiste parle de cette « nécessité intérieure » et de cet « engagement personnel du croyant »qui l'habitent. Il a célébré les « valeurs humaines, spirituelles et chrétiennes » à travers sa peinture, car « la peinture est un langage ».
Artiste peintre, mais aussi sculpteur, « J'aime le poids et la masse de la pierre. C'est sûrement mon côté breton, on retrouve le côté oriental à travers mes peintures. J'ai toujours sculpté professionnellement et artistiquement ». -
Janet Biggs
Janet Biggs est artiste-peintre et sa carrière active s'étend sur une période de plus de trente ans.
Elle a vécu et travaillé en Angleterre où ell est née et a été élevée, en Allemagne où elle a des racines familiales, aux Etats-Unis où elle a exposé son travail, en Afrique de l'Ouest où elle a vécu quelques années, et maintenant en France où elle vit et travaille depuis plus de 5 ans.
"Ses images librement dessinées évoquent des visions sorties de l'inconscient qui peuvent être réinterprêtées par le spectateur. Ses dessins et peintures sont d'une richesse ambigüe dans les références qu'ils présentent, e tsans précédent historique évident. La surface picturale est souvent construite d'une succession de couches de marques et de couleurs créant une complétude aboutie qui est le résultat d'un processus intuitif unique, n'appartenant qu'à elle."
John Phillips, Head of Department, Faculty of Fine Art, University of Hertfordshire
-
Laurence Brignon
Après un diplôme des Arts Appliqués Duperré, trois années en tant que dessinatrice - documentaliste au service de Germaine Dieterlain, ethnologue africaniste renommée, Directeur de Recherche au CNRS et plus de trois décennies enrichissantes dans le métier de créateur de costumes pour le cinéma, la télévision et le théâtre, je me suis enfin consacrée à une recherche personnelle dans la peinture, le monotype et l'impression.
Je ne peux nier au travers de mon travail l'influence du textile et plus généralement de la matière qui font naitre l'absence de sujet au profit de l'évasion du regard de l'autre.
Cette recherche est basée essentiellement sur le sentir et non sur le dire ou le savoir. Il s'agit d'un grand espace de liberté, tout du moins, est-ce vers quoi je tends.
-
Mayi
Mayi est une artiste peintre, formée à « l’Ecole des Techniques de l’Image et de la Communication» (E.T.I.C.) à Blois, elle y apprend la peinture, l’illustration et la conception graphique.
Après l’obtention de son diplôme, elle travaille cinq ans en agence de publicitéavant de devenir freelance en 2007.
Ayant toujours peint, ce n’est qu’en 2015 qu’elle se consacre exclusivement à la peinture.
« Je peins principalement la nature en la réinterprétant à ma manière. Je cherche à montrer sa fragilité, sa force, son côté mystique et magique. Peinture, ajout de matière, collage, je superpose les techniques pour que le rendu final soit esthétique et poétique. Dernièrement, l’utilisation de la mosaïque est beaucoup plus présente dans mes travaux. En liant entre elles toutes ces techniques, j’invite le spectateur à avoir un autre regard sur ma peinture, plus contemporaine.»Pascal Jullien
Artiste touche-à-tout, imprévisible, Pascal JULLIEN demeure difficile à cataloguer.
Se définissant lui-même comme plasticien, peintre et graveur, il vous recevra volontiers dans son antre.
« L'atelier du dragon » est situé au cœur d'un quartier pittoresque d'une petite ville des bords de Loire. Là, il vous contera la légende qui a inspiré ce lieu, il en est imprégné… Il n'a pas son pareil pour vous communiquer toute l'émotion que procure ce fleuve qui coule là, tout près, jusque dans ses aquarelles.
Et s'il était avant tout ligérien ?...
Jusque dans ses lithographies, épurées, où le trait règne en maître.
Ce trait qui sait aussi laisser la place à la couleur d'une rose trémière ou d'un iris. Ces fleurs de nos jardins, familières et communes sont impressionnantes, dans leur habit de pastel. A moins que vous ne préfériez mimosas, jonquilles, poireaux, groseilles… ou roses fanées…
Mais le peintre sait aussi faire vibrer la couleur à l'état pur. De grands monotypes abstraits comme autant de partitions pour un hymne à la vie surprendront votre sensibilité.
Définitivement inclassable, quelques fois déroutant, Pascal JULLIEN n'aspire qu'à vous montrer que les artistes ne sont pas tous maudits, morts, ou dans les musées…Philippe Moller
C’est en autodidacte que j’ai abordé la peinture à l’huile. La lecture des écrits théoriques de Wassily KANDINSKY et de Joahnnes ITTEN, complétée par la visite d’expositions, a constitué une base à partir de laquelle j’ai évolué et construit ma propre démarche vers l’abstraction.
Pierre Beaufils
Pierre Beaufils est peintre-portraitiste, poète et musicien.
Traits énergiques de fusain qui se superposent aux glacis fragiles des teintes chair des corps et proposent mouvements et intentions fugitives, toutes les émotions de nos fragiles instantanéités.
Visages aux pastels sensuels et délicats, nus et portraits en aquarelles, aux noirs et clairs obscurs profonds comme des lacs de volcans assoupis.
Comment capter une expression fugitive ? Toujours dans l’instant.Stéphane Buissart
Gout pour les formats multiples, diptyque, polyptyque, pour les séries qui tentent d'épuiser un thème surtout pour les "petits" formats
Découverte des rapports existant entre deux panneaux, l'espace qui peut les séparer, le souvenir de grandes airesFormats moyens ou grands qui permettent de déployer une présence de personnages, divers décors, figuratifs ou plus abstraits
Le contenu ; des thèmes récurrents : personnages, fragments de figuration plus réalistes, grilles, claustras, création d'espaces géométriques qui se télescopent
Apport des informations données par la photo, ensemble qui se veut à la fois statique et dynamique
Le noir, apparu il y a quelques années, pigment, brillance, matité
La matière qui apparait sous forme de collages, terre, végétal, représentation humaine enfin, venue d'une longue observation, d’une pratique quotidienne du dessin, déformation, sublimation des corps a travers une laideur présumée, un monde de personnages qui sortent des carnets, une humanité particulièrePage 1 sur 2